Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a aucun péché à votre charge pour avoir préparé le médicament en question à l’intention du médecin. Vous n’êtes tenue à aucune expiation pour homicide, ni à une quelconque autre responsabilité, et ce pour deux raisons principales :
Premièrement : Le décès du patient ne résulte pas de la dose administrée. Selon les informations transmises par les médecins, l’injection de morphine et de midazolam à un patient en fin de vie ne conduit à la mort que si elle est administrée à forte dose, ce qui provoque un arrêt respiratoire dans les minutes qui suivent. En revanche, une faible dose n’entraîne pas la mort, son effet s’estompant rapidement. Or, dans ce cas précis, le patient est décédé quatre jours après l’injection, ce qui indique que la dose administrée n’est pas la cause de son décès.
Deuxièmement :